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Jouy le Moutier

Publié le 26/06/2017

Jouy-le-Moutier est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Jocassiens.

Jouy-le-Moutier se situe sur la rive droite de l'Oise, à trente kilomètres au nord-ouest de Paris. La commune fait partie de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Elle comprend outre le vieux village et la ville nouvelle, les hameaux de Vincourt, Glatigny, Jouy-la-Fontaine et Écancourt.
La commune est limitrophe de Maurecourt, Vauréal, Neuville-sur-Oise, Triel-sur-Seine et Boisemont.

Un peu d'histoire ?

Situé entre le massif de l'Hautil et l’Oise, le territoire jocassien est occupé dès le Néolithique, comme en témoignent le menhir de Jouy-la-Fontaine et quelques haches de pierre polie retrouvées çà et là.
Le lieu est cité pour la première fois au XIe siècle par l'écrivain de la vie de Hildeburge de Gallardon8 qui vivait sous le règne de Philippe Ier. Elle était fille d'Hervé 1er de Gallardon8. Après avoir fondé un hôpital à Ivry, aux confins des diocèses de Chartres et d'Evreux elle fuit cette région, à cause des guerres, et se retire avec son fils Goellus (Ascelin Goël)8 dans une terre proche du village de Joui situé sur l'Oise : « in confinio Gaudiaci Villae quoe est super Isaram ». Elle se retire ensuite à l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et à sa mort la terre de Gaudiaci Villae sur le territoire de Joui est donnée à l'abbaye4. Cette donation est confirmée vers 1116 par Ascelin Goël8 dans lequel Jouy est nommé Gaudiaci1
Toujours au XIe siècle, entre 1151 et 1161, le cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise fait état du don d'un fief au Val de Jouy, par Robert de Liancourt et ses hoirs. Le val de Jouy est nommé Valle Gaudiaci2
Une bulle de Calixte II puis d'Innocent II, indique que les religieux vivant à Jouy n'ont ni église, ni monastère. Il est généralement admis que la paroisse de Jouy fut créée par démembrement de celle d'Andrésy en 1252 à cause de l'étendue du territoire. Toutefois Jean Lebeuf pense que ce démembrement est beaucoup plus ancien4, et date d'au moins du IXe-Xe siècles. La paroisse de Lieux fut elle-même créée, vers 1253, à partir d'une partie de la paroisse de Jouy en raison de sa population vigneronne en augmentation.
La paroisse, qui dépend du bailliage et de la coutume de Senlis, est totalement agricole l'ensemble du territoire est en vignes, en terre et en prés. Les hameaux et écart de Jouy étaient nombreux ; Jouy-la-Fontaine, Vincourt, la Seaule, Vallée d'Orvilliers, Ecancourt où il y avait deux maisons de Triel9, Petite-belle-Fontaine, Grande-belle-Fontaine et Glatigny4
Au début du XIIe siècle les moines du prieuré Saint-Martin-des-Champs possédaient dans la vallée de Jouy un labourage, un cens et des hôtes qui leur avaient été donnés par un moine nommé Bérenger avec le consentement d'Osmond de Chaumont, seigneur de Chaumont10 et de Quitry. Jouy était alors l'une des trois paroisses appartenant au diocèse de Paris, doyenné de Montmorency, qui était au-delà de l'Oise, les deux autres étant Andrésy et Lieux.
Les cisterciens de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et de Notre-Dame-du-Val à Mériel étaient propriétaires de vignes à Jouy dès le XIIe siècle. Ces derniers possédèrent à partir de 1263 une partie du fief de Gaignons ou Vengnions donné par l'écuyer Géraud de Joy11, achetèrent une vigne situé sur ce fief en 1318 et des vignes au Coudray. Il restait encore au XIIIe siècle quelques fiefs appartenant au roi dans la vallée de Joy qui comprenait le hameau de Lieux. Il existait sur la paroisse de Jouy, dans le territoire du hameau de Jouy-la-Fontaine, un fief appelé fief du pré du Buc ayant appartenu à la comtesse de Conti. C'était toutefois le chapitre de Notre-Dame de Paris qui possédait la plus grande partie du territoire et qui fut seigneur de Jouy jusqu'à la Révolution. Cultivée par de petits vignerons, la vigne produisait un vin aigrelet, le ginglet, vendu essentiellement aux cabaretiers des environs et à Pontoise.
Concurrencée par les vins du Midi au XIXe siècle grâce au chemin de fer, la viticulture décline rapidement et fait place aux cultures fruitières qui alimentent Paris. Vergers et potagers se multiplient et approvisionnent les Halles de Paris.
Un village agricole typique... Jusqu’au XIXe siècle, Jouy est un petit village caractéristique du Vexin. L’habitat y est concentré en une série de petits hameaux, alignés le long de l’Oise et séparés par des espaces agricoles. Un habitat ancien et serré aux jardins clos de murs et aux formes variées. Certaines sont des maisons vigneronnes, d’autres des demeures bourgeoises entourées d’un parc ou des fermes en pierre avec cour fermée. Il faut rappeler qu’à l’époque, l’activité à Jouy est essentiellement agricole.
La commune a été radicalement transformée depuis son intégration dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, le 11 août 1972, qui a fortement modifié sa physionomie. La population s'est alors accrue de 1 200 à 10 000 habitants en moins de cinq ans.
Ainsi vécu Jouy jusqu’en 1975. À la veille de l’édification de la ville nouvelle, elle ne comptait encore que 1 142 habitants.
En décembre 1978, les premiers « nouveaux » habitants, les pionniers comme on les surnomme, commencent à s’installer. Plus d’un quart de siècle plus tard, la commune a bien changé. Les Jocassiens sont aujourd’hui plus de 18 000 et le village est devenu un quartier d’une ville plus importante. Mais cet essor n’a pas aboli ni le passé, ni l’environnement rural. Si aujourd’hui on peut toujours découvrir l'histoire du village, c’est que des bâtiments anciens ont été préservés et mis en valeur

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