LA COUR DES ARTS
Publié le 24/01/2018
À l’origine, la Cour des Arts était… une cour de ferme. Le site – et certains des bâtiments restaurés – appartenait en effet à l’une de ces fermes typiques de l’Île-de-France, avec sa cour pavée, bordée de bâtiments sur trois côtés. Vauréal, alors un paisible village de quelques centaines d’habitants, en comptait une dizaine. Les agriculteurs cultivaient sur le plateau et même sur les coteaux où poussait la vigne – on a retrouvé un ancien pressoir dans les bâtiments rachetés – et fleurissaient les arbres fruitiers.
Et le déclic vint
L’arrivée de la ville nouvelle au début des années 70 bouleverse la donne. Face à l’urbanisation, les exploitations cessent leur activité l’une après l’autre. La future Cour des Arts ne fait pas exception. Les héritiers s’en désintéressant, elle reste à l’abandon, au risque de tomber en ruine. Une situation qui ne manque pas d’intéresser certains promoteurs. Mais la commune, échaudée par quelques expériences en la matière, décide de préempter le site et se retrouve propriétaire. Question : que faire de cet ensemble ? Divers projets sont évoqués – comme l’installation d’un restaurant gastronomique –, mais n’aboutissent pas. Le déclic vient d’une proposition des Ateliers Prométhée, une entreprise qui a notamment le monopole des moulages du Louvre et cherche des locaux pour s’étendre. Finalement, le projet ne débouche pas non plus – la société a trouvé entre-temps une autre implantation –, mais l’idée est née : faire de la cour de ferme une Cour des Arts, autrement dit un lieu entièrement consacré à la production et à la vente d’artisanat d’art.
Le jeu en vaut la chandelle
Le défi est de taille, mais Bernard Morin – alors adjoint au maire chargé de l’urbanisme et bientôt maire de Vauréal jusqu’en 2012 – décide de prendre le projet à bras le corps. Il ne reste plus que quelques semaines pour bénéficier de financements publics ? Qu’à cela ne tienne : les élus et les agents concernés sacrifient leurs vacances pour que le dossier soit bouclé avant la date limite de dépôt... Il faut aussi préserver le caractère ancien, tout en rénovant et en complétant les bâtiments, trouver les artisans d’art qui étrenneront les locaux… Mais le jeu en vaut la chandelle. Ouverte en septembre 2008, la Cour des Arts accueille aujourd’hui une vingtaine d’artisans, qui travaillent le bois, le métal, la terre, le textile ou le verre, et a valu à la commune de rejoindre en 2013 le club très fermé des villes labellisées « Villes et métiers d’art ». Le lieu est vite devenu le paradis des chineurs et des curieux, à la recherche d’un objet original ou d’un cadeau qui sort de l’ordinaire.
Et le déclic vint
L’arrivée de la ville nouvelle au début des années 70 bouleverse la donne. Face à l’urbanisation, les exploitations cessent leur activité l’une après l’autre. La future Cour des Arts ne fait pas exception. Les héritiers s’en désintéressant, elle reste à l’abandon, au risque de tomber en ruine. Une situation qui ne manque pas d’intéresser certains promoteurs. Mais la commune, échaudée par quelques expériences en la matière, décide de préempter le site et se retrouve propriétaire. Question : que faire de cet ensemble ? Divers projets sont évoqués – comme l’installation d’un restaurant gastronomique –, mais n’aboutissent pas. Le déclic vient d’une proposition des Ateliers Prométhée, une entreprise qui a notamment le monopole des moulages du Louvre et cherche des locaux pour s’étendre. Finalement, le projet ne débouche pas non plus – la société a trouvé entre-temps une autre implantation –, mais l’idée est née : faire de la cour de ferme une Cour des Arts, autrement dit un lieu entièrement consacré à la production et à la vente d’artisanat d’art.
Le jeu en vaut la chandelle
Le défi est de taille, mais Bernard Morin – alors adjoint au maire chargé de l’urbanisme et bientôt maire de Vauréal jusqu’en 2012 – décide de prendre le projet à bras le corps. Il ne reste plus que quelques semaines pour bénéficier de financements publics ? Qu’à cela ne tienne : les élus et les agents concernés sacrifient leurs vacances pour que le dossier soit bouclé avant la date limite de dépôt... Il faut aussi préserver le caractère ancien, tout en rénovant et en complétant les bâtiments, trouver les artisans d’art qui étrenneront les locaux… Mais le jeu en vaut la chandelle. Ouverte en septembre 2008, la Cour des Arts accueille aujourd’hui une vingtaine d’artisans, qui travaillent le bois, le métal, la terre, le textile ou le verre, et a valu à la commune de rejoindre en 2013 le club très fermé des villes labellisées « Villes et métiers d’art ». Le lieu est vite devenu le paradis des chineurs et des curieux, à la recherche d’un objet original ou d’un cadeau qui sort de l’ordinaire.